Édition 2015

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Une nouvelle association pour des perspectives dynamiques d’évolution du Festival

Après huit éditions couronnées de succès, le besoin s’est fait sentir, pour le Musée romain, de clarifier et faciliter le fonctionnement du Festival tout en maintenant avec lui son lien étroit et historique. Le besoin de lui apporter une structure spécialement dévolue à son organisation, et disposant de ressources spécifiquement destinées à sa gestion et à son développement, a mené à la création d’une nouvelle Association sous le nom de « Festival International du film d’archéologie de Nyon » (F.I.F.A.N.). Dans un premier temps limitée à des membres constituant un comité de pilotage, cette structure est appelée à s’étoffer par la recherche, prévue activement dès la prochaine édition du festival, de nouveaux membres.

La 9e édition du Festival, du 24 au 28 mars 2015

Toujours biennal, le festival a eu lieu du 24 au 28 mars 2015. Une quarantaine de films ont été proposés gratuitement au public pendant 5 jours et 9 sessions, dont la soirée de clôture lors de laquelle ont été présentés des films primés.

Lieu idéal pour informer, par le film, le public des récentes découvertes archéologiques, il est également lieu de rencontre et de partage entre les archéologues et le public. Ainsi, par exemple, le film « Secrets au pays des aigles noirs » sur les fouilles récentes de l’Université de Genève en Albanie a été suivi d’une présentation de l’équipe de fouille.

Le festival aborde des périodes et thèmes qui élargissent les perspectives qui trouvent place au Musée romain. C’est ainsi que la préhistoire a été à l’honneur lors d’au moins deux séances dédiées à cette période. La civilisation des Khmers, peu connue du public de nos régions, a aussi été abordée durant la semaine.

Quant au problème du pillage et des dangers divers qui menacent toujours davantage les sites archéologiques, il a à nouveau été à l’affiche du festival et a été traité lors de 2 séances. Le pillage des sites, alimenté par l’existence d’un commerce florissant d’objets archéologiques dont toutes les données liées au contexte de découverte sont perdues, est une catastrophe bien connue des professionnels de l’archéologie. Mais cette problématique reste encore mal connue du public.

Un film sur la civilisation Maya a fait notamment le parallèle entre ce que nous apprennent les céramiques acquises par des collectionneurs privés et celles découvertes in situ. Mieux qu’un discours académique, le film permet à tout un chacun de comprendre la gravité du problème.

Afin de comprendre ce qui motive des personnes à collectionner des objets faisant partie du patrimoine humain, nous sommes allés à la rencontre d’un collectionneur qui dévoile ses motivations dans un film.

Les déprédations commises sur les monuments historiques ont été abordées au travers d’un film iranien où l’on a pu se rendre compte que, quelle que soit la culture dans laquelle on vit, les problèmes liés à la sauvegarde du patrimoine se posent en termes identiques.

En résumé, quels que soient le sujet précis du film et l’importance donnée, dans le propos, à la prise en compte du contexte archéologique, les oeuvres sélectionnées pour le festival s’intéressent toutes à des démarches archéologiques qui privilégient la connaissance et biens de patrimoine.

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Programme Palmarès 2015

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